Parfois je me fais des trips existentiels (pas vous ?) où soudain je plonge à la verticale. Les lignes d’horizon disparaissent, et dans le fond
-
-
Un peu d’art du côté de l’Upper East Side…
La Papesse est un oracle, un puit d’info, un mentor, un coach, une oreille et surtout un œil. De sa superbe, elle promène son regard d’experte en y posant les sous-titres, l’historique et les anecdotes, jusqu’à la sexualité de la plupart des artistes dont elle connaît les secrets…
-
Vernissage PASS THE BLAME à la galerie Perrotin à New York
Dans le domaine de l’art, il est l’un des princes de New York et le seul français à faire un tel buzz. Lors de l’ouverture de sa galerie au 909 Madison, en septembre dernier, il avait choisi d’exposer Paola Pivi, une italienne qui vit en Alaska et qui sculpte des ours géants hauts en fluo et tout en plumes. C’était juste génial. Pour son deuxième vernissage, Emmanuel Perrotin a fait venir le ban, l’arrière ban et même davantage (la preuve j’y étais) du New York qui siffle et persiffle.
-
Catherine Millet à NYU
On ne connaît pas très bien Catherine Millet, en dehors peut-être de sa vie sexuelle. Cet aspect libertin est un peu réducteur et le grand public ignore qu’au delà des alcôves king size et des carlingues de camionneurs se cache une dame extrêmement intéressante qui gagne à être écoutée.
-
Ma vie est une œuvre d’art
Il est l’un des maîtres de la performance dans ce qu’elle comporte de plus créatif quitte à se faire tirer une balle dans le bras pour exprimer son art avec audace et provocation. L’art n’est-il pas contestataire ? Mais sait-on de quoi ? Dans les années 70/80 Chris Burden se fait filmer et photographier dans des situations de douleur autoprovoquées érigeant au stade de dimension artistique suprême sa propre mise en danger .
-
Game of Magritte
Depuis hier matin New York est pris dans les filets d’un nuage figé. Impossible de discerner les détails habituels qui, vus de ma tour, m’enchantent. un léger crachin s’est même emparé de la ville, et à l’heure où j’écris ces lignes une pierre cubique menace de tomber, elle ne tient que par un filin, le quartier est bloqué,
-
éclairez-moi !
«QUOI ? Tu n’as pas encore vu James Turrell au Guggenheim, je ne le crois pas. Pas toi ! pas toi au courant de tout, dépêche-toi elle se termine dimanche.» La question exsudant la compassion provient d’une papesse new yorkaise de l’art contemporain.
-
Encore de l’art !
Ma spécialité récente étant de rencontrer des inconnus dans les avions (cf ma-soiree-au-met-museum), nous voilà à Chelsea par la grâce d’Edward, le voisin du hublot, qui nous propose d’écluser ensemble les openings de cette fin de semaine.
-
Quand de l’obsession naît du beau
Les petits points ont grossi, ils sont coniques désormais et s’ils révèlent la même obsession, ils n’en délivrent pas moins autant de poésie. La peinture de Jane Puylagarde a pris de l’ampleur, elle s’est étoffée, et s’impose désormais dans la plénitude de sa maturité. Le nez collé à la toile vous entraîne dans l’infiniment petit, mais reculez de deux pas, et vous êtes dans le cosmos. Ce n’est pas tout les jours qu’on s’envoie en l’air aussi vite.
-
Paris Expo, Canaletto/Hopper : démarrage en troisième
L’exposition Canaletto au musée Maillol offre un bel échantillon de la production du peintre vénitien. On peut passer 10 minutes sur un tableau sans s’ennuyer, à regarder passer les gondoles, à chercher Charlie.