New York,  Non classé

Esta Minet

IMG_5846Si vous voulez bruncher dans un endroit bien dégueu après avoir patienté dans la file d’attente pendant plus de vingt minutes il faut aller au Butcher‘s Daughter, c’est le genre d’endroit hype de type Organic Veggie comme il y en a plein à New York et dont on se passe volontiers. Mais si vous êtes dans ce quartier de Nolita, une petite faim en bandoulière, déportez vous à quelques mètres de là, vous croiserez alors sur Kenmare un restaurant propret, un peu vide, (n’en tenez pas compte), rentrez quand même et posez-vous, vous êtes à la Cantine Parisienne. Pour une raison inexpliquée (parce qu’accessoirement c’est très bon) il y a toujours de la place là-bas aux heures de pointe les samedi et dimanche. Les volumes sont bons, autant celui du son que celui de la hauteur sous plafond, et la play list provoquera à certains moments un rythme saccadé inopiné au niveau des épaules, surtout si vous prenez le Mimosa, cocktail à base de champagne (ou vin blanc pétillant) et de jus d’orange, servi généreusement dans une sorte de calice géant. Les œufs Bénédict sont parfaits et en sortant, peut-être à cause du Mimosa et des volumes (son, plafond, verre), vous ferez (comme nous) des entrechats dans la rue en rigolant.

A propos de chat nous sommes tombées en arrêt sur un…BAR à CHATS !!

Une centaine de personnes attendaient dans la rue patiemment leur tour pour pouvoir rentrer dans le café et y caresser des chats. Au bout d’une heure passée avec les chats, les amis des bêtes étaient gentiment priés de laisser leur place aux suivants.

Je salue l’opération marketing qui frôle le génie (PURINA était derrière tout ça) et me désole pour tout ces gens capables d’attendre durant deux heures la possibilité de caresser un chat.

Parfois à New York on marche sur la tête.

Je suis preneuse de toute forme d’explication.

Happy Quinqua, c'est moi !

9 Comments

  • Manuelle

    Il parait que le chat déstresse l’humain. Peut-être la raison des bars à chat…
    ou bien les chats apportent la baraka (ha, ha !)
    J’adore les chats mais de là à poireauter pour en caresser un dans une boutique idoine, il y a un pas que je ne franchirai pas.
    Comme le dit notre blogueuse, les américains sont parfois vraiment weard ! Et quel grand écart entre le coincé et le n’importe quoi, c’est affolant et marrant.
    M

    • M.

      Peut-être un besoin d’amour ? Le chat fait moins d’histoire, blesse moins, coûte moins cher, et ne demande presque rien en échange. Mais en effet de là à attendre des heures pour en caresser. Remarque si on réfléchit on a toutes déjà bien attendu au moins une fois un homme dans le but de le caresser non ?
      Parfois même longtemps !!
      Ah ah

  • fireinthemirror

    Esta Minet! very clever! les oeufs Benedict ont l’air moelleux a souhait. I’m going to check it out…As far as the cats are concerned it shows how desperate and silly New yorkers can be! they would go through a needle if it is THE THING TO DO!
    Always a pleasure to read about your experiences around town! keep on trucking, Girl!

  • matchingpoints

    Avec toutes les adresses que vous indiquez ou déconseillez aussi – en vrai blogeuses et guide restaurant…-, NY nous appelle vraiment !
    Il n’y a que les américains capables d’inventer un Bar à Chat, symbole attristant pour notre société avec tant de personnes souffrant de solitude, mais aussi tant de personnes égoïstes : un chat est un animal indépendant, il ne vient que quand il a besoin de quelque chose ! On préfère encore attendre l’homme, même mieux, que c’est l’homme qui nous attend. I had a dream….

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

%d blogueurs aiment cette page :