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Tous au thé

Il s’agit bien d’une addiction marketée ou je rêve ? Pourquoi nous faut-il nos Nespresso ? Quel succès damné ! Est ce qu’on achetait avant pour MILLE FRANCS ou 150 euros de café en une seule fois ? non ! on prenait des filtres n° 4 puis un paquet de Maison du Café et hop !

Là, on affiche sa dépendance dès l’entrée. Il nous faut souffrir pour obtenir nos doses, et ni la file d’attente de 45 minutes minimum ni le coût des opérations ne nous découragent. Je brandis mon I-Phone pour immortaliser cette absurdité. Une hôtesse toute en dents se précipite (trop tard hi hi hi) et me dit d’une voix endoctrinée que c’est interdit. Pour nous faire patienter un éphèbe gominé distribue des tasses contenant le dernier né de la gamme. L’attente passe mieux une tasse à la main. “Avez-vous la carte de fidélité ?” me dit la vendeuse quand enfin je l’atteins. Ah oui ! j’ai toutes les cartes de fidélité des boutiques du quartier. Je suis fichée partout. L’ordinateur, qui connaît mes goûts mieux que moi, me rappelle ma précédente consommation. “Oui la même chose que la dernière fois”. Bon pourquoi être agacée ? Je reconnais que c’est beau, c’est bon et surtout que personne ne m’oblige à rien, mais tout de même. Un jour, penser à passer au thé, et penser aussi à prendre ses distances avec la société de consommation. Un jour on a dit.

Happy Quinqua, c'est moi !

16 Comments

  • Mamichou

    Alors imaginez..moi qui ne boit que du thé et qui de temps en temps me poste face à un cerbère filtrant l’entrée comme celle d’un bijoutier Place Vendôme..tout ça pour mes enfants chéris qui en sont complètement fous de leur machine..moi encore si c’était Georges him-self!! mais non même pas 🙂

  • Véronique²

    Moi qui fais bouillir mon café dans une casserole…
    Cela dit, j’ai une machine Nespresso au travail et j’apprécie. Mais je n’en achèterai certainement pas. Ce luxe qui devient un besoin, quelle ruine !

  • ladyjaja

    « on prenait des filtres n° 4 puis un paquet de Maison du Café et hop ! » C’est ce que je fais encore car pas de place dans ma cuisine pour « la machine de Georges » et, surtout, pas envie de souffrir pour avoir ma dose ! N’est-ce pas un phénomène très parisien que cette addiction aux capsules ???

    • M.

      Je crois que cette addiction ignore les frontières, l’esthétique est pour beaucoup dans la réussite de l’histoire, les machines sont design, les capsules sont colorées, les différences dans le goût sont subtiles, s’il n’y avait que 2 catégories, ils en vendraient moins. Sur le plan du business, rien à dire, c’est malin.

  • caramelle

    File d’attente pour acheter du café ? jamais pour moi je trouve déjà le temps long quand je me rends chez le torréfacteur et que 2 personnes sont devant moi et prennent tout leur temps comme si elles étaient seules ! c’est ça la province on parle encore aux commerçants. Juste une Bodum et une petite italienne pas de café le matin du thé de préférence vert et provenance du Japon en direct ! même chez Mariage je n’ai jamais trouvé aussi bon

  • Le Salon sous la Vigne

    Désolée je ne me suis pas manifestée depuis longtemps, mais je continue à te lire. Je n’ai pas trop de temps en ce moment, ici il fait chaud, même très chaud et la vigne pousse et les clients me réclament. Donc l’hiver prochain, promis je commenterai plus souvent.
    Continue on adore… tout, même les réactions un peu dures, pour certains, mais vraies comme « Faites la taire »…
    Donc je reviens à mon commentaire du jour.
    C’est un symptôme -syndrome même- typique de l’Est. Avons-nous oublié les queux interminables devant des magasins vides. L’avantage des parisiens est que la queue se termine par l’achat convoité, donc pas de frustration.
    J’ai le souvenir d’une queue interminable dans une rue de Saint Petersb-o-urg, des vieux et encore des vieux, hommes et femmes. Ils étaient payés par des gens plus aisés –riches serait une insulte- et ainsi avaient accès à des cigarettes et à de la vodka vendue en vrac pour eux et leurs clients… On ne parle pas de 45 minutes mais de nombreuses heures dans le froid ou dans la chaleur…
    Le Salon sous la Vigne est à l’Est

  • Lassi

    Pas d’amateurs ou d’amatrices pour le chocolat chaud? Savoureux et sans faire la queue.
    Et pourtant « couleur… café… que j’aime ta couleur café »

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