Faut-il aller voir des voyantes ?

En septembre, elle était allée voir une voyante qui lui avait dit qu’elle allait rencontrer l’homme de sa vie avant la fin de l’année, et qu’elle se marierait très vite. Rien que ça. Elle s’était empressée de raconter cet augure céleste à son groupe de copines, des banquières célibataires du Trocadéro à qui on ne la fait pas. Certaines avaient levé les yeux au ciel, les autres s’étaient contentées de se dire que la voyante y était allée un peu fort en ne lésinant sur aucun des clichés attendus. Continuer la lecture de Faut-il aller voir des voyantes ?

Comment décommander pour un meilleur plan ?

Dans ce bain de piranas où s’affrontent les egos solitaires et socialisés, où Paris et la crise incitent à tirer sinon en premier du moins son épingle du jeu, il est indispensable de connaître les règles élémentaires de survie en milieu acide et d’apprendre à louvoyer l’air de rien dans la nasse aux requins. Continuer la lecture de Comment décommander pour un meilleur plan ?

Avec François Simon chez David Toutain

IMG_5914J’ai le souvenir d’être allée à El Bulli en 2001 et durant les 5 heures qu’a duré le repas, à aucun moment il n’a été question d’autre chose que ce qu’il y avait dans l’assiette. Il n’est pas si simple d’être simultanément sur deux registres qui s’entrechoquent : celui de la conversation et celui de la gastronomie. Il ne faudrait aller dans certains restaurants qu’avec des gens silencieux ou alors muets, juste pour profiter pleinement de la saveur des mets, et observer intensément la disposition, l’assiette, la décoration, les gens autour.  Continuer la lecture de Avec François Simon chez David Toutain

Jusqu’où faut-il s’épiler ?

C’est une question que l’on devrait poser d’abord aux hommes mais qu’on ne pose qu’aux copines ou à défaut qu’on se pose à soi-même. Alors ? Le maillot, l’intégral, le brésilien ou le jardin à l’anglaise ? Pour qui et à quel âge ? Que dit la mode ?  Continuer la lecture de Jusqu’où faut-il s’épiler ?

Happy Q(ulture) : Le frelon asiatique

Il y a quelques jours, au comptoir du bar le Florès de la rue du Bac – à ne pas confondre avec le Flore où ce genre de conversation ne pourrait avoir lieu (sauf s’il s’agissait de celui qui trépigne dans la culotte d’une pipole en mal de notoriété) j’ai assisté, médusée et terrifiée, à un grand développé unilatéral et passionné sur les dangers directs et collatéraux du frelon asiatique. Continuer la lecture de Happy Q(ulture) : Le frelon asiatique