Le so posh book du moment : London prisoner

Je vous recommande le livre de Régis Franc : London Prisoner, (édition Fayard) dans lequel l’auteur raconte d’une plume drôle et cruelle son installation à Londres il y a quelques années. Les différences culturelles s’expriment par le biais amusé d’une galerie de portraits où baronne excentrique, homo arty, maçons roumains observent avec flegme les difficultés et les agacements de ce frenchy du midi. Continue reading

Les clameurs se sont tues

L’action se passe à Séville, vendredi 27 avril. 3H, 6 toros et 1 oreille. A chaque taureau, le temps change, on passe du soleil à la pluie, de l’ennui à la gloire. David Mora (le matador, pas le comédien) est le genre d’homme qui ne laisse pas indifférent(e) autant à la lecture de sa bio qu’à la vue de sa silhouette quand elle s’élance dans l’arène pour y affronter un toro hypra vénère. On tremble pour lui mais sa confiance est grande et ses “cojones” demeurent prudemment calées dans une coque en demi-bol semi-dure qui donne à son pantalon doré un relief particulier. Après une longue observation de la topologie vestimentaire du toréador, je puis affirmer, non sans m’interroger, non sans rêveries annexes, que ces messieurs portent TOUS leurs parties à gauche. Pourquoi ? parce que du côté du cœur peut-être ? il nous plaît toujours de le penser. Moulé dans son habit de lumière, fierté et dignité en bannière, ce matador incarne la bravoure dans l’adversité, la distinction dans le geste et la précision dans la résolution. Sa façon de toréer n’est jamais défensive et l’envoie même dans une chorégraphie de postures ultra cambrées, totalement arrogantes, qui s’alternent avec une série de passes amples à muleta basse. Tout ça est d’un SEX !!! mammammia. Je me sens comme une américaine obèse devant un spectacle de Chippendales. Sans faire de prosélytisme pour les courses de toros, il n’empêche que tout ceci est d’une beauté, d’une force et d’une ferveur qui siéent merveilleusement à la Maestranza (nom des arènes de Séville). Le public retient son souffle surtout quand après une faene (ensemble de passes) de la mort absolument sublime, le toro, une bête de 476 kilos, envoie en l’air notre danseur  dans un salto vrillé qui le fait pratiquement retomber sur ses pieds. Allez savoir pourquoi à ce moment là, Happy Quinqua était là pour prendre la photo !! Il y a des moments comme ça. La mise à mort est presque parfaite mais la puntilla sera nécessaire pour en finir. Cet homme est un virtuose, le public est déchaîné, chacun sort son mouchoir blanc et l’agite pour signifier l’hommage et le contentement. La présidence accordera 1 oreille à la prestation. Moi, je lui en aurais donné 2. David Mora est mon héros du moment. Qu’on se le dise.

Happy Quinqua est sur Facebook

Refuser d’être sur FB avant 40 ans relève d’une posture, d’un contre pied charmant et positionnant, parce que justement tout le monde est sur facebook avant 40 ans. Mais affirmer haut et fort que vous n’y êtes pas après 50 ans consiste à donner une précision pas indispensable sur la génération à laquelle vous appartenez. C’est comme connaître Nicolas Peyrac, Mike Brand ou les paroles de Vanina (Dave) par cœur. Continue reading

Lettre à ceux qui ne votent pas

Si vous voulez plomber un dîner et vous attirer les foudres unanimes de TOUS dites “Moi je ne vote pas”. Les conversations vont alors s’arrêter, les regards vont se diriger (enfin) vers vous, puis un rictus va se poser sur l’ensemble des visages. L’ambiance a brutalement basculé quand, après un silence, une voix calme mais ferme balance : “Tu plaisantes là j’espère”. Continue reading

Happy Quinqua ne répond de rien

En ce week-end Pascal, pourquoi tout simplement ne pas se mettre entre-parenthèse, en indisponibilité momentanée, en detox mentale et physique ? Paris s’est vidé des familles avec enfants mais s’est rempli de touristes, de provinciaux, de célibataires en garde alternée et de Happy Quinqua en mode poisson pilote. Continue reading

Happy Quinqua change de braquet

Bon je me rends bien compte que je bricole là avec mon blog : trop d’absentéisme trop longtemps. Alors pour ne pas être accusée de grosse feignasse et passer dans la catégorie « semi-pro » je me suis offert le livre d’Aurélien Amacker au titre un peu racoleur « Comment créer un blog qui rapporte ». Sous-titre : « Arrondir ses fins de mois ou bâtir un empire sur Internet ». Continue reading