Si vous décidez de distinguer LA chose heureuse du jour, devant s’extraire d’une journée qui s’annonce banale, et bien vous savez quoi ? il arrive qu’elle arrive. Parfois amplifiée, parfois multipliée, même que vous n’en demandiez pas tant ! Je vais essayer d’éviter de louvoyer entre la théorie d’une psychologie de bac à sable et celle, plus référencée, de la programmation positive, mais l’envie de bonne humeur attire souvent dans son filet son échantillon d’amusants événements. L’action se passe dans un Monoprix de la rive gauche où des Happy Quinqua chanelisées ont leurs habitudes. Au beau milieu des légumes hybridés et des clients uniformisés, (ou le contraire) se distinguent en ce vendredi matin 2 spécimen qui sortent du lot : Moi-même en tenue d’équitation pas chic du tout (chaps noires et cheap bottines) en train de choisir mes courgettes, et un très joli garçon dont je remarque immédiatement le costume en laine froide d’un bleu inédit et profond. L’impeccable tombé de son pantalon me fait penser à l’attention que portent certains hommes à leurs affaires et à leur personne. Et de me souvenir de ce fiancé obsédé du rangement et de l’ordre (et de la discipline aussi, brrr quand j’y pense) qui avait dans sa penderie de gauche (la droite était consacrée aux tenues du week-end) le même costume en 10 exemplaires confectionnés sur mesure pour laisser à ses fluctuations de poids leur libre-expression. La coupe adaptée et l’élastique planquée dans la ceinture autorisaient la prise insidieuse ou la perte inopinée de 4 ou 5 kilos sis autour de sa taille. C’était un homme à la géographie et aux sentiments variables, bien que déconnectés l’un de l’autre. Le joli garçon élancé du Monoprix, lui, était plutôt vernis du métabolisme des athlètes : grand, mince, musclé, le trio qualificatif gagnant. Trop jeune pour connaître des problèmes de poids mais suffisamment vieux pour que mon regard ne s’attarde pas un poil trop longtemps sur son pli de pantalon de bonne facture. Bien sûr mon observation soutenue n’est pas discrète, et au lieu de détourner mon attention sur le cucurbitacé d’à côté, je soutiens son regard chargeant le mien d’une joyeuse équivoque – c’est un peu le genre de quiproquo qu’engendre une situation de programmation positive : on sourit facilement et tout le temps, même si rien n’est drôle – L’homme pense à une pêche facile et, au moment de sortir du magasin, glisse dans mon sac son numéro de téléphone. Qui que ce soit, c’est le genre de chose qui met en joie. Voilà qui fît ma journée ! Quels enseignements retirer de cette anecdote ? 1/ s’intéresser aux belles étoffes peut avoir des conséquences. 2/ Le printemps est en marche, 3/ la programmation positive, ça marche !
Ici, pas de Monoprix, ni de Bon Marché…mais le printemps est arrivé aussi et loin des belles étoffes de bonne coupe ,le soleil s’est posé sur mon hypophyse et mon amoureux m’a trouvé si enjouée et légère que notre après midi aux volets clos fut juste un festival de bulles jolies, douces, soyeuses comme deux peaux et torride comme une quinqua resplendissante…
Mamichou, là vous allez faire des jalouses à nous raconter des choses comme ça !
Et le jour du printemps sera toujours pour moi signe de bonheur; mon premier petit-fils (demi-italien avec un charme fou) est né ce jour là en 2011..Le bonheur vous dis-je:))
Ce qui m’a mise de bonne humeur ces derniers jours : le prunus en fleurs (roses) devant la fenêtre de ma chambre, le soleil, un cours de yoga tellement hyper-dur que j’ai eu du mal à dormir et des échanges primesautiers sur un site de rencontres avec un charmant jeune homme de 26 ans (j’en ai, hum, le double…) qui m’interpelle (on a déjà échangé) d’un « hello Gorgeous »…
Good for you Colette !!
Le Prince biker porte des culottes de moto un blouson de cuir noir avec un aigle…mais pas de pantalons de flanelle, le temps serait-il venu pour lui de changer de panoplie? Mais M n’est pas Marie-lou et le Printemps à des actions chez Monoprix. Quoi qu’il en soit , ce jour là au meme moment il souriait à cette douce matinée, léger comme une jolie robe imprimée de chez APC.
Oh Prince Biker vous ici !
Non, ne changez surtout rien de vous, restez comme vous êtes et continuez à sourire au Printemps.
kiss kiss….
Ici pas de prince charmant en costume bien coupé pour annoncer le printemps et apporter un peu de frémissement et augmenter les battements de nos cœurs. Par contre je croise un nombre croissant de robes rouges aux coupes parfaites avec des points noirs que le plus talentueux des peintres ne sauraient reproduire. Et cela suffit à me sentir un pied dans le printemps et à réjouir mon cœur.
Vous avez deviné, bien sûr, le symbole du bonheur et de la chance : des coccinelles dans le Salon sous la vigne. Je les partage volontiers avec vous et avec vos lecteurs et lectrices. J’en ai beaucoup : du bonheur et des coccinelles.
Bon printemps
Madamoiselle Happy Quinqua, il va nous falloir la suite de cette rencontre monop…
Que s’est-il passé? Les lignes téléphoniques ont -elles chauffé?
Bref… Que ce soit un vrai-faux récit ou un faux-vrai récit, on veut la suite!!!
Le printemps prés de Toulouse à pris de l’ampleur..Les arbres en fleurs, la nature se réveille, les oiseaux chantent et les gens sourient à la vie..merci le soleil qui fait sortir les gambettes sous les jupes, les regards sur la jambe galbée d’un bas fin chair sur une paire d’escarpins cuir naturel clair, je me dis que non ce ne sont pas mes chaussures que les hommes du restaurant ont regardé lorsque je me suis levée..
Waouh…ça doit faire un bien fou! En tout cas je ne sais pas si c’est l’effet du printemps, mais je vous ai vu dans Elle, et vous êtes vraiment une très belle femme!
Continuez Happy Quinqua à éblouir les hommes !!!
Merci, l’éblouissement est souvent partagé,
Ma parution c’est dans Marie-Claire, encore en kiosque !!
Bon week-end