New York,  Sortir

Baron ou VIP Room ?

1069882_10152278273919861_572028456_nDe jeunes et jolies filles hautement perchées, parfois les jambes nues, ont attendu patiemment devant l’entrée du VIP ROOM que le « physio » les délivre du froid et ouvre le cordon pour leur laisser l’accès. Elles ont montré leur fausse carte d’identité, achetée sur internet pour 20$ stipulant qu’elles ont plus de 21 ans, ce que le Cerbère a fait semblant de croire. Une fois à l’intérieur, sur les rythmes de hip hop, de techno et de minimale, elles vont passer une bonne partie de la soirée à s’éclater ce qui va surtout consister, en plus de danser et de chanter (c’est fou comme tout le monde connaît les paroles de tout), à gérer d’une main un verre et son contenu et de l’autre un I-phone qui va texter, mitrailler, notifier, envoyer, commenter.

Les plus belles d’entre elles ont été recrutées par un promoteur qui en échange d’une somme assez peu élevée (200$/soir) s’engage à ramener dans le carré VIP un troupeau de filles canon. Son argument : l’open bar, le fun la fête, la folie. Régulièrement l’un des clients de cette zone privilégiée commande un magnum de Dom Perignon (1600 $) qui va arriver tout en fusées allumées apporté à bout de bras levés par des gogo girls hilares. Et puis des plumes blanches vont tomber du ciel ce qui va rendre tout le monde encore plus heureux.

Pour susciter la convoitise tout en préservant l’exclusivité de la zone, de grands formats masculins assurent la sécurité, assez concentrés, indifférents aux déhanchements rythmés qui les entourent. On les reconnaît : ils sont tous coulés dans le même moule : géants, black, rasés, le cou plus large que le crâne, le costume sombre, un col blanc amidonné d’où sort, côté nuque, un fil de téléphone à ressort transparent, qui contourne la zone latérale de l’occiput pour se relier à l’oreille.

Au milieu de l’atrium, posées sur un cube, deux filles sublimes dansent. Blondes, bikini noir, lunettes de soleil, bonnet, mitaines. Je m’approche tout prés pour tenter de repérer un petit quelque chose qui tremblerait au niveau de l’arrière des cuisses. Pff que dalle.

La semaine dernière nous étions au Baron, autre boîte de nuit New-Yorkaise tenue par des français. Le Baron, c’est tout aussi branché mais d’un genre différent, so french, so posh, plus intime aussi. Mention spéciale pour la musique et la gentillesse des serveurs (et des serveuses si gracieuses) pratiquement tous français, comme quoi, ce doit être l’air de Paris qui rend les serveurs aussi arrogants que peu aimables, à moins que ce ne soit l’air de New York qui rendent les serveuses aussi souriantes et attentionnées, à moins que ce ne soit un système de rémunération plus efficace.

C’est drôle je me rends compte que je fais des choses à New York qu’il ne me viendrait même pas à l’idée de faire à Paris. Aller en boîte de nuit par exemple… ça ne m’était pas arrivé depuis 10 ans.

Et avec des copains de 30 ans en plus ! (30 ans leur âge, pas 30 ans la durée)

ça pour le coup, c’est depuis 20 ans que ça ne m’était pas arrivé.1798070_10152278004299861_2010516747_n

Happy Quinqua, c'est moi !

4 Comments

  • Isa

    Cela me rappelle des soirées Lydia ou le Chic, maquillée pour paraître plus vieille, arborant un grand sourire langoureux aux videurs, il y a bien longtemps… Aussi éclatez vous avec vos amis même trentenaire et alors il n y a pas d âge pour s éclater et oser. Belle photo, vous n avez pas changé.

  • Papesse

    Quand on habite a New York on vit dans une transe…et il n’y a pas d’âge pour danser
    dans les boites de nuit…Un peu assourdissant peut être? mais bon, avec de bonnes boules Quies…et un peu d’énergie tout est possible!

  • matchingpoints

    Encore hier, un ami nous disait la même chose : à NY, il existe une notion de service avec le sourire en plus.
    Aller en boîte avec des trentenaires (hommes), on vous envie 🙂

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