Voyages

Boston un 4 juillet

 Je vous épargnerai le poncif “les américains sont de grands enfants” mais en ce jour de fête d’indépendance, c’est on ne peut plus vrai. Via  la chemise, le tee shirt ou la casquette, ils ont tous sortis le drapeau étoilé. Le dispositif de police déploie une sécurité hallucinante, à se demander si Madonna ne vient pas chanter au Hatch (lieu de concert prés de la Charles River). A 10H35 PM, au moment même où démarre le feu d’artifice, éclate une pluie violente. Cela ne dérange pas le moins du monde les organisateurs qui continuent à lancer leurs fusées comme si de rien n’était. Ce qui est prévu est prévu et ce n’est pas un simple orage qui va faire la pluie ou le beau temps ! Tout est bordé, les risques minimisés, les assurances au taquet, la foule maîtrisée, à part un boeing 747 commandé par un illuminé, on ne craint rien. Quelques instants auparavant j’étais dans un pub, au zinc, si on peut dire, au beau milieu d’une discussion animée où ma gestuelle méditerranéene devait appuyer le discours, allez savoir pourquoi comment, mon verre de diet coke se brise, je me blesse (très légèrement), un de mes doigts saigne. Le “supervisor” du troquet, affolé, me propose le nécessaire pour désinfecter ma plaie et me lance un “Do you want I call an ambulance ?” sur un ton qui m’encouragerait presque à dire oui. “But I just cut my finger !”. Il transpire, je sens qu’il a peur du procés. “No thank you”. Je repars malgré tout avec 300 sparadraps, 18 lingettes d’alcool et 3 km de gaze. Bref, de quoi fournir le dispensaire d’une ville du tiers monde pendant 1 an.Une ambulance pour une légère coupure, 2000 policiers pour encadrer le feu d’artifice de Boston !

Dazibao à l'américaine

Happy Quinqua, c'est moi !

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