Réveillon : Happy Quinqua éteint son portable

Depuis quelques années, les portables s’invitent dans les dîners de réveillon en guest star, c’est « eux d’abord », tout pour leur pomme, et franchement, ce n’est pas possible. Le dîner vient de se terminer, les nappes en tissus sont en boule sur le côté, nous sommes 12 autour de la grande table ovale, et au douzième coup de minuit chacun sort son I-phone pour texter, Continuer la lecture de Réveillon : Happy Quinqua éteint son portable

Happy Quinqua monte le son

Parmi les solutions immédiates qui nous permettent d’affronter la gravité de décembre, il y a EN UN l’Amour bien sûr, mais si nous n’avons pas sous la main l’objet social qui va avec (non non pas d’allusion graveleuse aux accessoires transitionnels, nous n’en sommes pas là, enfin pas encore), nous pouvons aussi nous tourner vers le sport, les massages, les dîners copains, le shopping, le ciné, l’alcool, les Mentos à la pomme…. mais s’il est une chose qui en toutes circonstances, nous sauve, nous suit, nous accompagne et ne demande rien, se contente d’être juste là et de faire le boulot, c’est la musique. Continuer la lecture de Happy Quinqua monte le son

Quels cadeaux de Noël pour Happy Quinqua ?

Pitié ! , à l’aide ! Noël, c’est les boules ! La bombance obligatoire, les cadeaux à côté de la plaque, le dérèglement des festivités. C’est aussi la saison des bilans comptables et personnels, de la fin des amours démarrées en début d’été, du temps gris et pluvieux, du teint gris et plus vieux, de la question : « Tu fais quoi à Noël ? ». Au secours ! On espère juste que, de derrière les fagots, le génie de la lampe sorte, une bouteille de saint-Julien à la main, et dise : « Allez Darling, lâche toi, c’est open bar, envoie tes vœux ». Je lui demanderai alors une paire de boots en python de chez Zadig et Voltaire, (taille 39), le Muse 2 tricolore d’Yves Saint-Laurent grande taille, une formation web pour blogueuse débutante, un sautoir Chanel, un massage au Meurice, le CD de la messe solennelle de Rossini par les sœurs Labèque, un stage court de Méditation Pleine Conscience, l’œuvre complète de Nicolas Bouvier et de Julien Green et, tant qu’on y est, une histoire d’amour sans complications collatérales. Alors, il me regarderait, surpris, et me dirait : « Encore un Muse ? Mais tu en as déjà un ! ». Alors je lui répondrais : « Ben quoi ? t’es le génie de la lampe ou pas ? »

 

Happy Quinqua chez Christian Louboutin

Franchement, ne trouvez-vous pas que cette Louboutin inflige le vertige ? Fièrement installée sur la cheminée du salon entre une statuette callipyge d’Arnaud Kasper (tiens il y avait longtemps que je ne l’avais pas écrit comme ça) et les Correspondances de Flaubert dans la Pléiade, elle trône, souveraine invoquant une sanctification singulière, une préciosité intime, un luxe intemporel. Porter des Louboutin relève d’un art de vivre hédoniste et provocateur. J’ai cassé ma tirelire à la faveur d’un article que je devais écrire pour Côté Paris à propos du livre sur les 20 ans de Louboutin. Continuer la lecture de Happy Quinqua chez Christian Louboutin

Happy Quinqua joggue au Luxembourg

Ce matin au Luxembourg, au moment où je double deux coureurs d’une foulée molle, je capte cette petite phrase émanant de l’un des deux : “Il a fallu que je me parraine moi-même pour qu’on me rembourse ma deuxième batterie.” J’adore ces délices auditives (oui je sais « auditives » ça fait bizarre mais Délice tout comme Orgue ou Amour, passent au féminin quand ils sont au pluriel). Quand ils se croisent, les sportifs solitaires s’échangent un regard à chaque tour. A la condition de courir à contre sens. Le Luco, c’est comme la Grande Ep’ entre 20H et 21H, un foyer de célibataires, en forme et plutôt aisés, et qui souvent, entendent le rester (aisés, en forme et célibataires).

Comment choisir son ex-mari ?

J’aime bien donner ce genre de conseils, moi qui, justement, n’aie pas de mari. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs mais ils peuvent imaginer en fonction de la génèse ce que sera le futur. Si, avant de tomber amoureuse, certaines avaient examiné à la loupe le dossier de chacun, elles auraient eu bien moins le sentiment de l’erreur ou du regret. Moins de départs sur coup de tête, moins d’enfants sur coup de cœur ! Bien que ces derniers ne rentrent que rarement dans les catégories « erreur’ ou « regret ». Elles auraient évalué en 1/ les qualités humaines et morales du candidat, en 2/ sa capacité à transformer ces qualités en style de vie. En 3/, la surface financière qui associée aux deux points précédents donnera le montant de la pension alimentaire qui va les accompagner sûrement plus longtemps que n’aura duré leur union.

En gros choisir ses ex demande un petit effort d’anticipation. C’est le conseil du jour de Happy Quinqua auprès de la trentenaire en quête d’affect et de géniteur.

L’expérience apporte un peu de cynisme dans l’observation du mode matrimonial, et l’amour n’a rien à voir avec tout ça. Rester romantique est la base.

Pour la Quinqua, l’idée du mariage ne se pose plus.

… sauf s’il est beaucoup plus riche !

 

 

Pourquoi Happy Quinqua est-elle toujours un peu cougar ?

Parce que les hommes de notre âge sont un peu vieux, vous ne trouvez pas ? Celui qui en plus s’est réalisé financièrement choisit souvent une femme trophée jeune et jolie. Peut-on lui en vouloir ? ben non ! Quel âge avaient nos fiancés lorsque nous avions 25 ans. Allez, la vérité ? 42, 45 ? c’est ça. Et bien les proportions n’ont pas changé. 15 ans plus tard, ils ont toujours 42, 45. Sauf qu’aujourd’hui c’est lui l’homme plus jeune, et il n’est pas déçu, à tous niveaux ! En effet, nous, les Happy Quinqua, sommes livrées avec quelques avantages : Des enfants déjà faits et avec un peu de chance déjà grands (l’assurance que nous n’allons pas lui en faire dans le dos), une carrière déjà réalisée (l’assurance qu’il n’y aura pas de compétition avec lui) une acuité des écueils possibles de la relation à deux (l’assurance de l’expérience), ce qui n’exclut pas de ne pas recommencer les mêmes erreurs mais bon. et enfin une relative sécurité affective. Pourquoi ? et bien parce que quand on a la chance d’avoir un junior, de vous à moi, on ne le quitte pas. Trop contente ! Bien sûr il n’y a pas de garantie, en dehors de celle d’être quittée un jour, oui mais ça nous le savons dès le départ, nous partons donc avec un avantage. Carpe Diem, Happy Quinqua est !

 

Happy Quinqua a un chat

Je ne sais pas vous mais en ce qui me concerne l’espérance de vie (partagée) du chat dépasse celle des maris et des amants. Peut-être parce qu’il ne demande rien et se satisfait de tout. Il apporte équilibre et tendresse, tout comme les plantes apportent apaisement et contemplation. Alors ? Truc de vieux ou astuce de grand solitaire ? Le fait est que depuis que j’ai mon Pouppy, je ne sais pas, mais je me sens bien (mieux ? n’exagérons rien tout de même). Où que j’aille dans l’appartement, il me suit partout, s’installe prés de moi, s’incruste dans le décor et ne fait rien d’autre que d’être là. Ses câlins et sa langue râpeuse dans le cou m’enchantent, tout ça pour le prix de quelques croquettes et d’une litière propre. Parfois ses effusions me pèsent, (l’amour non partagé est si encombrant !) alors je l’envoie bouler plus ou moins délicatement selon mon humeur du moment, il ne m’en veut jamais, semble oublier l’incident et revient vers moi un peu plus tard comme si de rien n’était (le rêve). Bref Pouppy ne connaît ni la rancœur ni le reproche ! Cependant son moindre défaut étant d’être un mâle, je vois comme une nécessité honteuse (mais vitale) de le castrer et de (moins grave) le manucurer. Pouppy pisse sur mon Le Corbusier et se fait les griffes sur ma chaise Hans Wegner. Mon mobilier n’en est pas moins doublement griffé. Bien sûr que l’idée de lui ôter sa virilité me désole, mais Il paraît que ça les assagit aussi (j’en entends réfléchir à voix haute). Et oui, je sais, on en connaît qui devraient être calmés pareillement, quand d’autres pourraient bien récupérer ce qu’on ôte à certains. Voilà, c’est fait, Pouppy est au calme maintenant… et moi également.

Happy Quinqua à Toulouse

Voilà 30 ans que je n’étais pas revenue à Toulouse ! A Quinqualand, les souvenirs se remontent à grands coups de décennies, ce qui amplifie toujours excessivement le « revival ». A deux doigts du cri primal, j’ai aimé retrouver les rues, l’ambiance et l’énergie de cette ville. Surprise par cette émotion, j’étais juste en larmes en me dirigeant vers l’Institut d’Etudes Politiques que j’avais fréquenté en tant qu’étudiante, et où je participais hier à un forum sur les métiers de la communication. Quel message faire passer à ces étudiants plein de fraîcheur, d’idéaux et d’inquiétude ? Quel conseil pouvait bien donner l’Happy Quinqua que je suis ? Après les phrases consensuelles d’usage, je leur ai conseillé, après quelques années en entreprise, d’inventer leur vie professionnelle, d’oser, de saisir les opportunités, de susciter les rencontres. Surtout ne pas avoir peur, car la peur tue l’esprit, elle fait le terreau de l’immobilisme, des frustrations et des dictatures . Dans la com, on est senior jeune, et la meilleur façon d’éviter le licenciement du quinqua, c’est d’être son propre patron. Monter sa boîte : une audace que même en cas d’échec, on ne regrette jamais. Je me demande si je ne suis pas allée un peu loin, alors qu’il était question juste avant de la fonction publique et de la noblesse qui va avec. Et comme me l’a fait remarquer une étudiante « Mais on est pas une école de commerce, nous ». Ma bichette, être entrepreneur est une posture, pas besoin d’avoir fait des études pour ça,  66% (ce chiffre me vient mais il est à vérifier) des chefs d’entreprise en France n’ont pas fait d’études supérieures, pourquoi ? ils n’avaient rien rien à perdre de se lancer. juste tout à gagner, alors pourquoi pas toi, ma bichette ?

 

 

Happy Quinqua et le tuyau du jour

Sans trébucher dans le truisme le plus trivial, le tuyau du jour s’appelle l’amour, pardon l’Amour ! Tout d’un coup la configuration des planètes prend bien la lumière, Jupiter s’aligne sur Mars…. » et c’est le succès. Pourquoi maintenant ? Allez savoir. Le fait est que sans se donner le mot  la petite étoile (flaibarde depuis quelques temps) se rallume; Située dessus de votre tête, elle attire le regard qui forcément en attire d’autres. Les soupirants, en sommeil depuis des lustres, sortent de leur caverne et se donnent le mot. La vie est comme la bourse : haussière ou baissière, rarement stable longue durée. Les tuyaux sont là pour donner la force de gouverner. L’inclination est amorcée. A la faveur de subtils signes : ambiguïtés à tous les étages, possibilités multiples, clignotants frénétiques, vous comprenez que vous surfez sur la vague, votre ego reprend de l’allant, vous vous roulez dedans, la séduction devient palpable, un vent d’érotisme souffle dans les étoiles. Bref le conseil du jour est : laissez vous séduire, séduisez, aimez, faites l’amour ! Gérez les montées, ne vous en faites pas, pour les « descentes » on verra plus tard. Post coïtum Happy Quinqua est !