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Ces choses qui font du bien …

Suite à mon précédent post qui indiquait un effondrement vertical de mon taux de sérotonine, j’ai reçu des appels et des messages un peu affolés de la famille, d’amis et de certains abonnés. 

Genre : « eh Happy Q qu’est ce que tu nous fais là ? » 

L’inconvénient d’avoir habitué son entourage et ses lecteurs à une nature heureuse, est double. Soit vous courez dans la catégorie « ravi de la crèche » et on vous prend facilement pour une bécasse qui rit beaucoup et souvent, soit on vient chez vous pour piocher dans votre stock de bonne humeur quelques particules que votre apparence affiche en extra.

Comme je suis bonne fille, j’accueille en général avec compassion les misères du monde et les valises d’autrui. Après ma petite séance de copinage réconfortant, madame ou monsieur Autrui s’en repart délesté et content (pendant que je me retrouve plombée, mais ça c’est le risque)

L’exercice qui consiste à diluer le stress, les angoisses et les larmes dans un verre de Saint-Julien est simple, coûteux mais pas suffisant.

Voici donc en dix points ce qui m’a rendu heureuse ces huit derniers jours, Que ces choses qui m’ont fait du bien puissent-elles vous inspirer.

1 – Sandrine Sarroche au Gymnase, c’est hilarant. Sandrine a un talent fou, elle est drôle comme on aime. Vous voulez passer une bonne soirée ? Prenez vite des places. C’est là.

2 – Charles Pépin, le philosophe au charme en roue libre s’exprime tous les lundis à 18H30 au mk2 Odéon. 

3 – Je devais n’être qu’une simple figurante, voilà qu’on m’a nommée silhouette. Je joue le rôle d’une cliente chic qui s’appelle Madame Bijaoui. C’était mardi sur le tournage de La Vérité Si Je Mens – Les Débuts. 

4 – J’ai eu l’occasion d’entendre Olivia de Lamberterie parler de son livre. Elle aborde un sujet grave, de façon sensible et intelligente. Les critiques sont bonnes et méritées. Mais ce que j’ai aimé d’elle relève surtout de son élégance dans sa façon de s’exprimer en public et de cette capacité qu’elle a de raconter avec humour, tenue et sincérité.

5 – Allez voir des choses belles et inspirantes. Non pas Basquiat, ni Caravage on ira plus tard. Non, choisir plutôt un musée au pif, puis deux tableaux, pas plus et se planter devant. Voilà comment je me suis retrouvée devant Labourage Nivernais (de Rosa Bonheur, sur suggestion du Dr GB) et La Vérité (de Jules Lefebvre) au musée d’Orsay.

6 – Acheter un gâteau chic dans une des pâtisseries/bijouteries de la rue du Bac et se l’envoyer dans la rue, comme ça à la hussarde (croiser les doigts sans faire tomber votre gâteau, pour que justement vous ne croisiez personne de connu).

7 – Rentrer dans une église. Penser très fort à ceux qui ne sont plus : Alexandre, Philippe, et Monique. Puis laisser son esprit flotter.

s’abandonner, se décentrer.

8 – Écouter Flavien Berger en boucle, surtout celle-ci 

9 – Ecrire le mot « mélancolie » sur un bout de papier, le glisser dans la théière, laisser infuser avec quelques brins de thym et de romarin, boire le breuvage. 

Et puis plus tard : tirez la chasse.

10 – Censuré

Sans oublier la réjouissance de retrouver demain au salon du livre de Royat Chamalières les auteurs et les lecteurs. Si vous êtes dans le coin, venez me voir.

© Alain Guizard – La Vérité Production. « La Vérité si je mens ! Les débuts », un film réalisé par Gérard BITTON et Michel MUNZ.

Happy Quinqua, c'est moi !

3 Comments

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