Attitude,  Bien-être

Comment arrêter de travailler ?

IMG_0513Un jour, quelque part entre 48 et 55, au moment où le sablier prend de la vitesse, aime t-on suffisamment une marque, une entreprise ou un patron pour lui offrir huit heures (parfois plus) sur les 24 que la vie nous propose gentiment quotidiennement ? N’est-il pas temps de changer de rythme afin de profiter de la personne qu’on aime le plus au monde (soi ! NDLR)

C’est le moment de récupérer ce qui vous appartient et ce sur quoi vous perdez la main : le temps ! Faites-en le nœud gordien de votre liberté, le centre votre œuvre, le témoin de l’imperfection douce amère du réel.
Alors là, j’entends les commentaires :« T’es gentille Happy Q, mais moi le centre de mon œuvre c’est de faire bouillir la marmite du jour, alors arrêter de travailler, ok, mais et ça $$$$$$ hein on fait comment ?»

a/ Négociez votre départ

Si vous êtes salarié(e)s, profitez d’un plan de départ volontaire, il y a forcément un PSE en gestation, ou alors allez voir le DRH pour négocier votre départ, Les lois sociales françaises protectrices des salariés sont parvenues à modifier la notion de démission. Aujourd’hui on part sans culpabilité, avec un chèque et avec en prime une formation dans une grande école payée par la boîte (l’ESSEC ou HEC en proposent, ou pourquoi pas l’INSEAD avec Arnaud). Ne vous désespérez pas, please STOP le coup de je vais déprimer si j’arrête de travailler est l’invention de celles ou ceux qui n’ont pas le choix, et par bonheur, ce n’est pas votre cas. Choisissez avant d’être chu (c’est mieux pour l’Ego).

b/ Décroissez !

Organisez votre décroissance; Virez tout ce qui dépasse.
Les armoires débordent, trop de fringues, trop de tout. il est urgent d’apprendre à se débarrasser de ce qui a perdu de son enchantement ou qui n’en a plus qu’aux yeux des friperies de luxe. Les bijoux d’ex, (on vend !) un vieux manteau Prada,(hop éjecté !) un truc Chanel glané aux soldes presse en 94 (allez out), une commode, (dehors) un tableau (allo Le Bon Coin)… Il n’y a que des avantages à se séparer de ses vieilleries. Vendez ! troquez, recyclez… Inventez d’autres formes de revenus : dans le partage (UBER POP), l’internet ou mieux la sous-location cf airbnb, housetrip, des sites d’une efficacité totale, (installez-vous pendant ce temps chez une copine ou un copain)

Vous avez adoré la sur-consommation, vous allez adorer argumenter le contraire;
Revendiquez vos paradoxes, ça se fait. (cf  Comment vivent aujourd’hui ceux qui étaient maoïstes dans les années 70 ? ha ha on se marre)

Allez, re-lisez Pierre Rabhi, méditez ce proverbe japonais : « think less, eat less, sleep less » et arrêtez de bosser.

(Le Doux lève les yeux au ciel quand j’écris des choses comme ça)

Happy Quinqua, c'est moi !

12 Comments

  • Fred

    Ne plus faire deux, trois, dix choses à la fois, prendre son temps et le perdre avec plaisir, être à contre courant envers et contre tous. Quel bonheur! Les baba cool sont de retour… ça donne bien notre âge et c’est bon! Toujours un plaisir de te lire.

  • matchingpoints

    Nous qui avons plus de 55 ans et qui avons plutôt accumulé… des meubles, des objets, des livres dans de grands espaces, nous pensons à arrêter, pas tout de suite mais bientôt. Organiser la décroissance sera le premier travail de l’après-travail.

  • Colette

    Pour diverses raisons, je souhaite donner à ma vie un tournant. Je fais des tris, des rangements, je donne, je vends, je jette. Evidemment j’ai encore trop d’affaires mais le virage est pris et bien pris. Cela dit, m’arrêter de travailler, c’est trop tôt!

  • Julie Proulx

    Moi j’ai 55 ans, bientôt 56. Cela fait 27 ans que je travaille dans un hôpital comme secrétaire médicale depuis 22 ans à la transcription. Lorsque j’était dans la vingtaine tout allait bien jusqu’à ce que, depuis 7 ans, je ne suis plus aussi vite. Ma gestionnaire me menace de me mettre à la porte, donc j’essaie de performer plus sans le pouvoir car je fais trop d’erreur (fautes de frappes, oublie de mots, etc.). Ma gestionnaire me menace encore plus de me mettre à la porte. Je me fait rencontrer par le DRH et le Syndicat qui, lui, est franchement plus pour l’employeur. Donc depuis 3 mois je suis en arrêt de travail pour épuisement. J’ai passé une batterie de tests pour pouvoir avoir un bon motif pour que je puisse arrêter de travailler en permanence tout en étant rémunérée. J’ai même essayer en faisant une demande à la CSST qui ne m’ont jamais donné signe de vie. Avez-vous d’autres truc pour que je puisse vraiment cesser de travailler tout en étant rémunérée. Au secours.

    • M.

      Bonjour Julie, votre témoignage me touche énormément car vous donnez l’impression d’être dans une impasse. Est-ce vraiment le cas ? Pourquoi ne pas proposer de prendre une année sabbatique au cours de laquelle vous allez faire autre chose, en tout cas vous aurez le temps de réfléchir à la vie qui vous convient le mieux. N’oubliez pas qu’on a qu’une vie et qu’il n’est pas question de la gâcher. Bonne chance, je suis avec vous !

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