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Et c’est quoi votre prochain livre ?

Vous avez publié, vous avez communiqué, vous avez signé des tonnes de livres. 

Pour bidule, parce qu’il vaut mieux en rire…. Amicalement, Moi.

Vous avez attiré des sourires, des confidences, des vieilles connaissances.

Vous en avez parlé, puis reparlé, mais jusqu’à quand ? Raconter le propos d’un livre sur l’âge qui vous explique de manière circonstanciée qu’il est préférable de pas en parler revient à faire campagne pour un candidat en expliquant pourquoi il ne faut pas voter. Vous assumez le paradoxe, mais quand même.

Alors comment sortir du sujet quand c’est maintenant que remontent à la surface les retours de lecture ?

Vous (et votre ego), savourez les critiques de la façon la plus modeste qui soit, feignant l’indifférence, jouant l’insatisfaite, 

Ecrire un livre est un moment d’accomplissement qui balaiera de votre épitaphe Google tout ce pour quoi vous aviez été programmé(e) : dentiste, comptable, maîtresse d’école, infirmier psy et même ce que vous avez réalisé par la suite sans rapport avec quelque chose d’artistique.

Désormais dans les plus grandes largeurs vous êtes une auteure.

Vous vous devez donc d’avoir un sujet suivant, des sujets permanents qui ne demandent qu’à être exhumés de votre univers mental.

Ah vous ne l’avez pas ?

Et bien inventez-le.

Allez, vite, un sujet !

Une uchronie

Une dystopie

Une bio

Une auto fiction

Un roman épistolaire

Des mémoires

Des nouvelles

Et puis un contrat

Une date de sortie

Des signatures

Des salons ….

Ce qui est sûr, c’est qu’au delà du plaisir d’écrire il y a le bonheur des rencontres.

Voilà pourquoi, je me réjouis des salons à venir (je vous dirai) et surtout des prochaines Nocturnes Littéraires dont voici les dates et lieux :

Le 7 Août au Beausset

Le 8 Août à Bandol

Le 9 Août à Cassis

Pour terminer en fanfare par le 10 Août à Saint-Tropez

Là une cinquantaine de Jeunes femmes et de Jeunes Hommes, toutes auteures, tous auteurs, seront là pour échanger avec vous et signer leur(s) ouvrage(s).

Pour nous trouver ce sera simple, nous serons posés sous les platanes de la placette du centre ville, et autour de nous il y aura un attroupement.

Rien que des gens contents, 

dont moi, trop heureuse d’en être.

Alleeeez

Viens

PS/ Merci à Pierre Defendini, aux manettes d’une organisation impeccable. Hâte de tous vous retrouver. 

Happy Quinqua, c'est moi !

12 Comments

    • M.

      Ah les Matching, vous êtes sympas, j’ai en effet un peu de pression, pour le moment je lis, je lis, au mieux je prends quelques notes, je couche sur le papier des situations insolites, je croque un portrait, et puis je fais une sieste en espérant me réveiller avec mille idées bien en place, en rang d’oignons, hyper structurées, un défilé de majorettes, les petites devant, les grandes au fond, avec plusieurs fois au milieu la rupture de rythme, l’incident déclencheur, la baguette envoyée en l’air, et pendant ce temps le salto, et schlack : réception bras en l’air.
      Le salut, le point final et les remerciements.
      Mais ça c’est dans mes rêves….

      La bise les filles

  • jai50ansetapres

    En ce moment tu dois vivre intensément cette période qui fait partie du packaging quand on écrit un livre à succès. Dis-toi que tu fais des heureuses. Moi je suis abonnée, si tu t’absentes un temps je ne t’en voudrai pas ! Je devrais être là à ton retour ! Bon mois d’août.

  • Visiteuse

    Donna Tartt prend 10 ans pour écrire un livre.
    Autant dire que chaque publication procure allégresse, et la promesse non déçue d’une joie brute.
    Je ne dirai rien sur l’émotion ressentie en tournant la 1ère page ; c’est personnel !

    Pur objet de consommation, le livre est un produit comme un autre.
    Avec les 356 millions de livres achetée en France en 2017 pour un CA de 4 milliards d’euros, l’Edition se porte bien, l’Amazonie de la narration aussi.

    Pour certain lecteur compulsif, j’ai été surprise d’apprendre qu’il se qualifiait lui-même de « consommateur de livres ».
    Livres après livres, lignes après lignes, il dévore et oublie. Il oublie mais pas l’auteur qui a toujours cette aura de conteur, enfin ! Surtout s’il publie beaucoup, rapidement.

    Faites gaffe, ce lecteur complice involontaire de l’éditeur est un vampire drogué car il lui faut augmenter les doses et rapprocher les prises. Et quand il rencontre l’écrivain de chair et de sang, il vit le fantasme secret de sucer la substantifique moelle de son imagination, de son talent et pourquoi pas, se commettre en écrivant lui aussi.

    Quoiqu’il en soit, je vous souhaite franc succès et parfait accomplissement. 🙂

    • M.

      Merci js pour cette analyse pertinente du monde de l’édition. C’est une industrie comme une autre dont les techniques d’impression permettent de gérer un flux tendu qui pollue moins que ce que l’on croie. Concernant le lecteur compulsif, je ne le blâme pas, c’est autant de temps qu’il ne passera pas devant d’affligeantes séries. Après, en ce qui me concerne j’avais quelque chose à raconter, une blessure à transformer. Je l’ai soigné par l’écrit, à ma façon, ça a plu à un éditeur et par bonheur à quelques lecteurs. A t-on besoin de douleurs pour (se) raconter ? si tel est le cas j’espère ne plus rien avoir à dire.
      Sinon, ça va ?

      • Visiteuse

        Le ton de votre réponse indique manifestement que je vous ai froissée et je le regrette car ce n’était pas mon intention.
        Mon commentaire n’est ni une attaque personnelle déguisée, ni une analyse du monde de l’Edition, pas même une inquiétude écologique (quelle idée !).
        Non, rien de tout cela, c’était juste une réflexion sur ce système de production qui transforme chaque être humain en marchandise. L’écrivain n’échappe pas à cette logique implacable et est poliment prié de vite récidiver. Vous le dites vous-même en parlant de pressions de l’Editeur, des lecteurs…

        Quant au lecteur consommateur compulsif, je ne le blâme pas non plus mais je le plains de lire sans discernement, juste pour suivre la mode spectacle du moment.
        Même en ayant des critères d’exigence, combien d’histoires, lisons-nous et qui tombent dès le livre fermé dans les oubliettes de la mémoire ?
        Avouez que ce « temps disponible du cerveau humain » est également gâché qu’en regardant Mimi mathie, Camping ou parents mode d’emploi.

        Anybref, comme je suis pile poil dans la cible des quinquas et que j’apprécie votre spiritualité, l’autodérision et votre style, j’ai envie de lire votre livre.
        Sinon oui, merci de vous en inquiéter, je vais bien.
        Elle est pas belle la vie ?
        Visiteuse

        • M.

          Ah non vous ne m’avez pas du tout froissée, n’ayez pas d’inquiétude, désolée si j’ai donné cette impression, le sorry du sorry, je n’en ferai rien, … Non vraiment. Je partage votre point de vue sur la rapidité des choses, nous sommes dans une accélération, comme l’a si bien décrit Harmut Rosa. Et la vie est belle, même si la Nocturne Littéraire de Cassis vient d’être annulée pour cause de mauvais temps. Demain Saint-Tropez, on croise les doigts.
          Bonne soirée Visiteuse.

  • Vdb

    Bonjour M., La Happy Quinqua, j’ai été ravie de vous rencontrer lors des nocturnes littéraires vendredi soir à Saint-Tropez et de dévorer votre livre. J’ai beaucoup aimé votre style, tout en humour et légèreté sur des thèmes qui ne le sont pas forcément toujours. Et à part le yoga et l’anglais que je pratique et les sites de rencontres que je ne pratiquerai plus, je vous rejoins sur bien des points. Encore bravo de vous être lancée et d’avoir réussi. Je vous souhaite beaucoup de succès et le meilleur ainsi qu’à M. Le Doux. Vive les Femmes ! Valérie

  • capucineprovence

    Bonjour Mylene,

    Je viens de terminer votre livre , lecture imprévue de l’été puisque c’est une amie qui me veut du bien qui vous l’a acheté aux Nocturnes littéraires du Beausset ; petit village provençal blotti dans les vignobles de Bandol . Ce coin c’est » ma Toscane à moi « .
    Vous l’avez dédicacé pour Capucine , je suis cette jeune femme de 57 ans et je viens de lire la dernière page .
    Merci .
    Merci pour ce moment passé avec vous .
    Oh !je me sens très éloignée de votre « vie parisienne » Ce décor plus ou moins mondain qui a pu me fasciner à 20 ans n’est que la forme , mais je me suis reconnue sur le fond et bien de vos questionnements , anecdotes ,sentiments , ont été ou sont les miens !
    Il est vrai que j’ai réellement commencé à me sentir libre après la quarantaine , et ce sentiment continue de s’accroître . Grand mère depuis 3 mois , je peux vous dire que ce nouveau statut ne m’a pas fait prendre une ride , bien au contraire ! J’ai ressenti en moi le fil conducteur qui unit l’humanité depuis notre presque ancêtre LUCY aux générations futures . Et cela m’a donné un sentiment d’éternité , d’énergie et de joie de vivre l’instant comme jamais auparavant . Et puis il y a l’amour , l’amour pour les gens (famille, enfants, amis ,voisins, inconnus, vous ) , la nature , le sport , la lecture , l’art , la musique …Et tout ce qu’il y a à faire pour créer , aider, protéger …
    Oui à 50 ans et plus on a plein de projets , d’envies et de futurs …
    merci de l’avoir écrit , je me sens moins seule . Je suis une grand mère mais reste à jamais une jeune femme .
    Soyez heureuse avec votre Doux .
    Amicalement
    Capucine

    • M.

      Bonjour Capucine
      Merci pour ce message positif, quelle chance d’être grand-mère ! rien de tel pour se sentir jeune, en vie, et libre aussi car si on se fait un bonheur de jouer les baby-sitters, si on est fatiguées, hop, on le rend aux parents, ce qui n’est pas possible quand on est la mère. La liberté c’est ça : avoir le bon. et à 57 on a le meilleur. Quant à mes obliques de parisienne, elles ne sont qu’effets, acuité et observations car il n’est pas de plus parisienne que la provinciale qui comme on le sait se transforme en éponge et voit des choses qu’aucune « natives » ne verra.
      Bonne chance pour la suite, bonne semaine, soyez heureuse,
      amicalement
      Mylène

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