New York,  Voyages

Lit tchua tcheuh (Literature)

L’objectif était modeste : 1 livre par semaine. Sauf que, fois 10 semaines, ça fait 10 livres, et comme je vis avec la peur de manquer j’en ai pris 12, ce qui nous amène à 200 euros d’excédents bagages. Mais enfin il existe Kindle qui pèse 150 grammes me direz-vous ? Ah mais c’est que l’un n’empêche pas l’autre, réponds-je. Je suis de ma génération, donc crispée par la crainte d’être à la traîne, j’ai tout en double, en matériel et en virtuel : l’agenda, le Figaro, les DVD…

Donc lus :

– “Musique absolue” de Bruno Lemaire, un essai sur Carlos Kleiber le chef d’orchestre. Je suis une totale fan de Bruno Lemaire, s’il se présentait un jour à la présidence de la république je voterai pour lui, sauf s’il avait en face de lui Nathalie Kosciusko Morizet.

– Le dernier Douglas Kennedy : “Combien”, un opus sur l’argent, les américains en parlent très bien;

– “Un héros” de Félicité Herzog : le règlement de compte d’une petite fille pas suffisamment aimée par son papa. Ce qui est notre cas à presque toutes. Sauf que Félicité Herzog a de la culture, de l’éducation, des choses à dire et une très belle plume. (le contraire de Beurk Christine Angot). Donc Félicité Herzog : respect.

– Emportés et non lus : “Le paradoxe amoureux” de Pascal Bruckner (Grasset), “Laissez les cendres s’envoler” de Nathalie Rheims (Léo Sheer), “Trois contes” de Flaubert (livre de poche), “Crimes” de Ferdinand von Schirach (folio), “Home” : Toni Morrison (Christian Bourgois), “Avis de tempête” de Susan Fletcher (J’ai lu), et “Orchidée fixe” de Serge Bramly (Lattès).

Mais aussi j’ai lu avec un plaisir infini le dernier roman de mes amis chers :

– “L’homme qui aimait ma femme” de Simonetta Greggio (Stock) merveilleuse histoire à 3 plein de sensibilité, de passion et d’intelligence.

– “Kaiken” de Jean-Christophe Grangé (Albin Michel) toujours bien, toujours efficace, toujours vertigineux.

Et puis et puis j’ai aussi emporté un petit bijou, une nouveauté (enfin, sorti déjà depuis fin août) dont la lecture se distille en fonction de l’envie et du temps qu’on dispose. Je recommande de le placer chez soi à portée de main, chambre ou salon, et de s’en faire quelques lignes (ou pages) de temps en temps. La revue s’appelle LONG COURS. C’est long et court à la fois, et j’adore !

Long Cours, c’est un “mook”, c’est à dire une publication à mi-chemin entre le magazine et le livre (book), que l’on trouve en librairie, (et pas en kiosque). Renseignements pris, il paraît que cette revue va paraître tous les 3 mois et qu’elle ambitionne de développer un contenu plutôt hors des sentiers battus. C’est ce qui ressort de la lecture de ce premier numéro. J’ai bien aimé l’article sur la spiruline qui est mon complément alimentaire de prédilection, mon secret “anti-aging” et qui pourrait être (apprends-je) l’une des solutions pour circonvenir la faim dans le monde. Le dossier sur le luxe en Chine est super intéressant aussi, de même celui sur Christiania, ce lieu un peu dingue, chantre de la contre-culture situé en plein cœur de Copenhague. Lire aussi dans la foulée l’article sur le massacre des requins en australie, celui de la naissance d’une diaspora au Darfour, et ne pas s’arrêter… Bref, entre sujets de sociétés, littérature de voyage, et inédits divers, Long Cours promènent des yeux grands ouverts sur le monde et convoque d’élégantes plumes : Sylvain Tesson, Julien Bisson, Douglas Kennedy… On en a pour ses 15 euros, en tout cas, moi, j’attends le prochain avec impatience.

Happy Quinqua, c'est moi !

2 Comments

  • Margot

    Waouh!
    Pourquoi aller loin? Pour fuir ? Pour découvrir d’autres horizons? Pour prendre du recul ou de la hauteur …… Et en faire profiter les autres? Merci pour le partage, bonne continuation et à bientôt!

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