Île est du féminin, mais comme il est sans eux
Il est du masculin dès lors que je le veux.
On dit île Maurice mais c’est elle qui séduit,
Tout au long du jour, tout au bout de la nuit
Elle est cette belle île posée dans un écrin,
Caillou diamant perdu dans l’océan indien.
Les couleurs de Maurice irisées le matin
Frémissent, vibrent, et nous vont bien au teint.
Même les rares tons gris des capricieux nuages
Appellent la flamboyance des couleurs du rivage.
Mais c’est le sable clair des fonds où l’on a pied
Qui donne à notre voûte la cambrure qui sied.
Et de marcher au bord où l’eau lèche vos pas
Et de laisser au loin se perdre le regard
Et de sentir le soleil tapi prêt à vous mordre
Se retirer à l’ombre avant le coup qu’il porte
Se protéger de lui tout en le désirant
Le fuir, aller vers lui, ça vous rappelle rien ?
Sur un fond de palmiers, cherche à nous envoûter
Quand les coeurs tout serrés enchevêtrent leurs liens
Les débuts de l’amour que le désir commande
Allez allons vers lui partez à sa demande
L’amour qui s’accommode de tous les paysages
Préférera toujours aux contrées polluées
La beauté naturelle de ces sublimes plages
Et la douce harmonie des couleurs de l’été.
Le coup du poème je ne vous l’avais jamais fait ! Post écrit en écoutant le clapotis de l’eau. Dernier jour avant départ. Maurice : une parenthèse magique, inspirante. Demain Paris.
One Comment
Isa.B
C’est Doux, c’est Beau.