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Pour ou contre le Kindle ?

Jusqu’à présent je disais “Moi, j’aime le papier, j’aime l’objet livre, l’offrir ou le garder, j’aime tourner les pages…”. Après mon voyage en Thaïlande, je devrais continuer à le dire, mais avec une conviction désormais ramollie. Être une Happy Quinqua, c’est savoir bousculer ses habitudes, s’autoriser le changement d’avis et ne jamais rester figée en terme d’idées ou de consommation. En effet, je n’aurais jamais pu partir pour 3 semaines avec dans mon seul sac cabine : la Recherche (en entier, soit 19500 pages), Louis Lambert (Balzac), Aziyadé (Pierre Loti), et les œuvres complètes de Flaubert. Le tout acheté sur Amazon avant mon départ pour moins de 6 euros et concentré sur une tablette ne pesant que quelques grammes. Je voulais lire aussi le dernier Murakami, mais comme le téléchargement sur Kindle coûtait presque le même prix qu’en librairie, j’ai préféré l’emporter dans sa version papier. Donc ce que je m’en dis après cette fructueuse première expérience, c’est que l’avantage majeur demeure le poids qui pousse à partir avec l’équivalent de 200 kilos de livres, et le prix des ouvrages qui incite à la relecture des grands classiques tombés dans le domaine public (un classique ne se lit pas, il se relit !). Mais l’inconvénient majeur relève de la frustration, parce qu’avec le Kindle il est impossible de savoir ce que lit notre voisin dans l’avion ou le beau gosse au bord de la piscine. Pour peu qu’on intercepte un sourire, alors là … Avant, la couverture du livre nous donnait des informations comme la langue et l’aperçu des goûts littéraires. C’était bien pratique d’entamer une conversation avec le lecteur d’un livre que nous avions lu, (-“c’est fou comme les préceptes de “L’art de la guerre” peuvent s’appliquer dans le quotidien, vous ne trouvez pas ?”) ou au contraire de s’écarter du plouc absorbé par le dernier Marc Levy. Le Kindle enlève les préjugés certes mais s’il nous fait perdre du poids en excédent bagages, il peut aussi nous faire perdre du temps …

Happy Quinqua, c'est moi !

3 Comments

  • bellegosse

    Totalement d’accord avec vous, surtout en ce qui concerne l’étude de moeurs de ses voisins au travers de leur lecture 😉
    J’aime les livres en tant qu’objet, les corner, les toucher. mais j’aime aussi ces tablettes design… Je n’ai pas encore fait le pas vers ces tablettes, mais j’y réfléchis sérieusement

    • M.

      Ma reco : avoir les 2, le livre/ Nouveauté pour le « toucher », le kindle pour emporter ses classiques. Passer le pas, d’une part ça fait « techno dans le coup », d’autre part ça coûte 99 euros soit l’équivalent prix de 6 ou 7 livres et l’équivalent poids de quelques tonnes, le calcul est vite fait non ?

  • caramelle

    J’ai opté pour la liseuse de Sony …plus élaborée que celle d’Amazone…pour ma fille … pour ma part … j’emprunte à la bibliothèque je suis très veille France mais aussi en baisse de finances…

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