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Tenue de soirée confinée

Ça s’appelle : Toutes les poitrines

Si on m’avait posé la question : quel nom donner à un site marchand agrégateur de marques de lingerie vers lequel toutes les femmes auraient envie d’aller, la publicitaire qui sommeille en moi n’aurait pas pensé à « Toutes les Poitrines » en premier lieu. 

Dans le temps, j’aurais lancé deux trois alternatives de noms, et dans la foulée quelques pistes créatives, dont un storytelling, un plan de com, un shooting au Cap … le tout aurait été accompagné d’un devis astronomique qui aurait allègrement financé ma liste de Noël (des écouteurs Devialet, une caisse de Chante Cocotte ….) et celle de mes proches (excepté celle de ma fille).

« Toutes les Poitrines » aurais-je dit avec un point d’exclamation, « Oui c’est pas mal » (pour ne pas contredire mon client) « Et vous visez l’international ? » (à peine ironique).

Il se trouve qu’on ne m’a pas posé la question, mais qu’en ma qualité d’influenceuse spéciale quinqua, Téa, leur attachée de presse, m’a proposé d’aller faire un tour sur leur site pour y choisir un ensemble, et que j’en parle librement.

Librement ? Ai-je demandé

Parfaitement, m’a t-elle répondu

Je me suis dit que Téa prenait des risques, mais j’imagine qu’ils savent ce qu’ils font à « Toutes les Poitrines ».

C’est parti.

Toutes les Poitrines, c’est vraiment pour tous les seins, et si vous ne savez pas à quelle marque vous vouer, (il y en a 39 !) ce qui était mon cas tant le choix est large et le site bien conçu, voici l’itinéraire de réflexion qu’entre chic et confort j’ai emprunté. 

1- Je ne veux pas être corsetée dans un truc rigide qui gratte et qui a souvent pour but de faire croire que je suis plus gonflée que la réalité. Je suis confinée avec mon compagnon qui est au courant de ma réalité pectorale et à qui je peux difficilement faire croire qu’il y a plus de monde au balcon que dans le salon. Pas de push up, ni de ferraille qui sort des tuyaux au premier lavage, non du light, du souple, de la seconde peau.

2- Ma copine Juliette a décidé d’en finir avec le soutien-gorge. Elle se reconnaît dans un mouvement qui s’est crée sur le net et qui invite à les brûler, les jeter, les donner, bref à les éradiquer de nos commodes et de nos seins. Personnellement je ne suis pas d’accord, d’autant que j’ai récemment acquis deux SG Eres pour un bras que je préférerai couper plutôt que de m’en séparer. La ptôse menace bien plus aujourd’hui qu’il y a trente ans et il est hors de question de balayer les efforts que nous avons consacrés durant toute une vie à ce que tout ceci se maintienne (encore honorablement, si je puis me permettre cette vanité). C’est en pensant à elle et à mon sens du compromis que je n’achète désormais que du « sans armatures ». Et lorsque le SG est de bonne facture, je vous promets que tout tient très bien.

3- Trouver une lingerie qui allie charme et confort, tout en étant originale. Qu’elle soit remarquée, qu’elle déclenche un compliment, qu’elle inspire de la délicatesse, et pas l’idée d’être arrachée avec les dents -pas un truc de pute quoi. Non, un truc chic, élégant, habillé si je puis dire, qui, en ces temps confinés se transforme le temps d’une soirée en une tenue de gala. Après tout qui vous empêche de faire un happening un soir dans la semaine dans ce sens-là : monter le son, sortir les couverts en argent, allumer les bougies et se dire qu’à défaut de festivités arrosées à huit …

Après hésitation entre plusieurs modèles, j’ai écrit à Téa pour lui faire part de mon choix : un ensemble culotte soutien-gorge violet du créateur espagnol Andrès Sarda en 90B et 38. Le haut dans sa dentelle fine enveloppe sans entraver. Pas d’armatures bien sûr, il tient juste ce qu’il faut, grâce à ses fines bretelle parsemées de brillants. Le bas, une culotte assez haute mais pas trop, un peu « tanga » conçue pour ne pas faire de marques sous un pantalon ajusté.

Comme je le disais j’ai hésité entre plusieurs tenues, celle-ci : Un Maison Lejaby en soie couleur beurre frais !!!) et celle-là – et pour ma copine Sophie qui a de gros lolo je lui envoie le lien de celle-là : ANITA LINGERIE. Mais je n’avais droit qu’à une seule offerte – avec 2334 abonnés sur Instagram, je n’allais pas en plus imposer mes exigences, pensai-je soudain jalouse de mes copines blogueuses qui émargent à plus de 100 000 (followers, pas euros)

Alors, que croyez-vous que je fis ? 

J’ai acheté les deux autres bien sûr. (et encore j’ai zappé les maillots de bains, pas la saison, on y reviendra en juin)

Tea, merci, 

Téa congrats ! 

Bon, pour la photo, désolée, mais je n’ai pas osé. Merci pour votre compréhension. Bonne semaine Happy Q readers.

Happy Quinqua, c'est moi !

2 Comments

  • laurence van LOO

    Merci Mylene pour cet article fort interessant et tjrs cette plume qui me ravie !!.
    Je suis,tout comme vous, en recherche de SG qui ne grattent pas et ss effet pus up . J’avoue que de passer au « sans rien du tout » me tente mais je suis d’accord avec vous: la ptôse me gagne et c’est moche… Par contre mon portefeuille et charmant banquier ne m’autorise pas ( ou alors je devrai faire un choix : manger ou m’habiller ?) à acheter mes SG chez Éres. La marque que vous avez choisi ainsi que ce site internet propose vraiment beaucoup de choix à des prix rès variables.
    Néanmoins, avez eu l’occasion de le tester ( est ce que la dentelle gratte, pique? ) et avant cela avez-vous trouvé une marque correcte de ce point de vue là? ( j’espère que cette dernière question ne vous met pas dans l’embarras…)
    Au plaisir de vous lire , très bonne journée ;

    • M.

      Merci Laurence, oui Eres c’était de la folie mais ils étaient en solde et j’avais un besoin fou de me faire plaisir à ce moment là. Parce que vous êtes d’accord dès qu’on est en déséquilibre heureux le premier achat inconséquent reste l’ensemble culotte soutien-gorge. Et je vous confirme que celui que j’ai choisi ne gratte pas, l’ensable est très confortable. Et j’adore cette marque barcelonaise Andrès Sarda, les produits ne sont pas donnés non plus mais ils me vont parfaitement – Bonne journée également

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