Alcoolique ?

C’est une question que je me suis parfois posée. Souvent en début de rencontre lorsque le Monsieur attaque la prime approche par un baby JB ou un Jack Daniel. Là dans un coin de mon écran personnel un Gimini Criket guoguenard me chuchote à l’oreille : “Prête attention aux qualités mais aussi aux quantités” Continue reading

Spots sur la toile : Les ponctuations d’une Happy Quinqua

Quitter Paris en hiver, revenir au printemps, tout ça en l’espace de 3 semaines donne l’impression d’être passée d’une saison à l’autre sans avoir eu le temps de se changer. Evitons les considérations sur le temps qui vous ferait vous enfuir vite, et à raison, de mon « salon » virtuel, et sortez vous promener dans Saint-Germain, le nez au vent. Faites un stop au 55 rue de Seine 75006 Paris, à la galerie de l’Europe pour y admirer (oui admirer) les toiles de Jane Puylagarde. A l’aide d’une épingle qu’elle utilise comme des mouillettes, Jane fait trempette et marque des points. Continue reading

Happy Quinqua au Flore

Si vous avez retrouvé 130 francs sous le matelas et si vous avez fait la queue pendant 1H30 avant vendredi 17H, vous avez alors de quoi inviter un camarade pour un verre de vin au Flore, cela vous coûtera alors la modique somme équivalente soit 20 euros. Et pour d’autres raisons vous en aurez pour votre argent. Continue reading

Happy Quinqua en détox : 1/ par l’art

« A l’illusion du vide succède la provocation du plein », Il est des phrases dont la musicalité me meut, et dont le sens me met en total déséquilibre. Je n’ose comprendre, je sais juste que mon cortex envoie des signaux d’hésitations entre éclats de rire et ivresse pénitente. Au centre Pompidou, je m’élance en brasse coulée dans l’expo de Yayoï Kusama, mais c’est le papillon qu’il convient de nager dans ce bassin de vitamines. Continue reading

Happy Quinqua au musée Rodin

Cette visite fait écho à une problématique de quinqua bien connue : la conversion, ou plutôt l’évolution. Nous sommes là dans l’optique d’une activité au plus prés de nous-mêmes qui passe par travailler moins, profiter pareillement, et si possible gagner davantage Comment réussir son changement d’activité ? L’idéal est de prendre ses indemnités en espérant que 10 ans de bons et loyaux services associés au talent négociateur d’un bon avocat nous permettra d’être confortable pour quelques années, le temps de trouver une autre voie sinon rémunératrice du moins plus épanouissante que la précédente. Après une carrière réussie dans la sculpture, Rodin, un peu sur le tard, attaque le dessin érotique avec une frénésie toute inspirée de ses passions amoureuses. Continue reading

Quels cadeaux de Noël pour Happy Quinqua ?

Pitié ! , à l’aide ! Noël, c’est les boules ! La bombance obligatoire, les cadeaux à côté de la plaque, le dérèglement des festivités. C’est aussi la saison des bilans comptables et personnels, de la fin des amours démarrées en début d’été, du temps gris et pluvieux, du teint gris et plus vieux, de la question : « Tu fais quoi à Noël ? ». Au secours ! On espère juste que, de derrière les fagots, le génie de la lampe sorte, une bouteille de saint-Julien à la main, et dise : « Allez Darling, lâche toi, c’est open bar, envoie tes vœux ». Je lui demanderai alors une paire de boots en python de chez Zadig et Voltaire, (taille 39), le Muse 2 tricolore d’Yves Saint-Laurent grande taille, une formation web pour blogueuse débutante, un sautoir Chanel, un massage au Meurice, le CD de la messe solennelle de Rossini par les sœurs Labèque, un stage court de Méditation Pleine Conscience, l’œuvre complète de Nicolas Bouvier et de Julien Green et, tant qu’on y est, une histoire d’amour sans complications collatérales. Alors, il me regarderait, surpris, et me dirait : « Encore un Muse ? Mais tu en as déjà un ! ». Alors je lui répondrais : « Ben quoi ? t’es le génie de la lampe ou pas ? »

 

Happy Quinqua en « party » parisienne

Soirée chez G. L’appartement est incroyable, le casting transgénérationnel, le buffet princier, le champagne à flot. Quelques créatures de rêve rient un peu fort et parmi elles, les hommes cherchent leur proie. Une dentiste iranienne dans la mauvaise partie de la quarantaine, raconte ses années burqa, elle se rattrappe en faisant virevolter une robe faite de peu de tissus. Elle est déchaînée et embrasse à pleine bouche un grand tunisien, jeune et beau dont quelqu’un me dit qu’il est un bon amant. Je remarque un petit pansement carré collé sur son épaule et lui demande avec une naïveté de provinciale : “Un patch pour arrêter de fumer ?” elle me répond : “Non, mes hormones”. Vu l’état d’excitation dans lequel elle se trouvait au moment où je quittais les lieux, à sa place, je l’enlèverai.

Happy Quinqua va en boîte

Alors c'est laquelle ?

Ne me demandez pas comment je me suis retrouvée à La villa 37 avenue de Friedland dans la nuit de vendredi à samedi ? Voilà 10 ans que je n’avais pas mis les pieds dans une boîte de nuit; Rien de féminin au dessus de 50 (kilos et ans), et pas de musique des années 80 non plus. Bref j’étais perdue, alors je suis sortie et pendant 10 minutes j’ai regardé cette Lamborghini noire garée devant en me disant que Batman était sûrement au bar et qu’il m’avait échappé…. Il paraît qu’au volant je suis un danger public (seuls mes fiancés le disent) mais voilà, je suis une dingue de bagnoles. Et vous ? Voyons si vous l’avez reconnue : est-ce une Super Legera, une Murcielago, une Miura, Une Islero, Un Jalpa, une Espada (celle-là elle est juste mythique,c’est la seule Lamborghini 4 places), une Gallardo (dont la Valentino Balboni), une Aventador, une Reventon (prononcer Rébenton sinon vous passez pour un plouc) ?

Un mail de mon copain Jérôme qui vient de tomber et que je vous livre tel quel : « Tu peux aussi ajouter dans ta galerie de Lamborghini l’incroyable Sesto Elemento, initialement un concept car intégralement en carbone qui pèse 999 kilos pour 570 chevaux, que Lamborghini va finalement produire en quelques exemplaires puisque certains carnets de chèques se sont ouverts au vu de cette sculpture roulante… Le prix n’a pas été communiqué officiellement mais est estimé à 2,5 millions d’euros ». Cela dit Jérôme a su me dire quelle était cette voiture : une Gallardo Spyder reconnaissable à ses persiennes ! respect !